Mu par un espoir incontrôlable
et fougueux, notre scribe a d’abord visité les sites des sus-citées. Il a
inventorié puis expédié en nombre, en prenant soin de personnaliser le mail que
personne ne lira.
Incapables de pondre la
moindre ligne valable, son esprit, et toute son attention, sont monopolisés par
la surveillance vigilante de sa messagerie électronique. « Et si on me
répondait « oui » (une histoire de veau, vache, cochon se dessine déjà
dans sa tête !). L’HomO ScribanuS devient euphorique.
HomO ScribanuS en quête (pour ceux qui me connaissent : oui, j'ai arrangé mon nez... et alors ?) |
Désormais sa vie s’organise :
allers et retours fréquents de chez l’ami Word (qu’il ne peut plus souffrir) à sa boîte
de réception désespérément vide. Fébriles clics et désappointement chronique.
L’HomO ScribanuS, la
mine défaite, les yeux cernés, la ressemblance avec le spectre du panda (déjà
cité ailleurs sur ce blog) s’accentuant, décide de faire cesser cette
dégringolade.
Il relit Alexandre Jollien... il se « détache »... et, très vite, le héros de son
histoire, le point de départ du fameux PDF (affreux d’ailleurs, ce
terme !), n’est plus qu’un titre classé dans l’éléphantesque mémoire de son
disque dur externe.
Rassurez-moi, bande de
scribes et de peinturlureurs, ça vous fait le même effet, la soumission de
projet ?