jeudi 3 février 2022

A(NI)MAL

 A(NI)MAL

Mon nouveau roman ado/Young Adult

en librairie !



La couverture est signée Juliette Maroni

Ce sont les éditions Slalom qui le publient.

Marion Balalud et Manon Sautreau, mes éditrices,
ont permis à ce texte de se déployer.
Merci à elles.

Tom, mon relecteur ado, 
a posé son regard de lynx bienveillant sur ce texte.
Merci à lui.

Tous les trois, ainsi que d'innombrables témoins, amis, aimés,
m'ont ouvert leurs portes, offert leur monde, donné confiance.
Merci à eux



« Après mon passage, rien ne semble différent mais un monde infini et minuscule a changé. La vie est une succession de traces sans cesse effacées par le temps, disait mon père. Mon voyage aussi. »


J'ai mis longtemps à faire éclore ce texte et pourtant, lorsque j'ai décidé de l'écrire, j'ai éprouvé la sensation de l'avoir "propulsé" de l'intérieur,
intensément, instinctivement, 
comme on souffle au sortir d'une apnée.
Voilà, c'est ça, ce roman est un souffle.

« Migrateurs, migrants, les uns oiseaux, les autres humains… presque le même mot pour désigner ces voyageurs qui se croisent et passent d’un lieu à l’autre. Les premiers filent vers le sud, les seconds rejoignent le nord. Les uns volent, les autres se noient. La liberté a des ailes, l’homme des chaînes. »

Mes éditrices m'ont demandé de rédiger une lettre pour certains lecteurs qui ont reçu ce livre en avant-première.
Cette lettre résume l'essentiel de ce que j'ai à dire 
à propos de cette écriture.
Alors je vous la confie, à vous aussi.

Chère lectrice, cher lecteur,

J’espère que votre âme a aujourd’hui la douceur d’un édredon de plumes d’eider sur le lit d’une chambre chaude et familière !

Mon âme, lorsque j’ai écrit A(ni)mal, est passée par tous les états… Avec le personnage de Miran, elle s’est plongée dans l'enfer de la guerre, du déracinement, du long voyage clandestin. Elle a vécu son arrivée chaotique et son nouveau départ sur un continent où liberté, fraternité et égalité n’incarnent pas toujours la réalité.

En se glissant dans l’intimité de cet adolescent, elle a exploré la part animale de l'homme soumis à des conditions extrêmes, l’espoir en bandoulière, l’avenir sur une carte routière.

J’avais au départ l’idée précise d’un début, d’un milieu et d’une fin. Quelques phrases et les sept derniers mots… Je me suis lancée dans le calme enveloppant de mon bureau, j’ai été emportée et mon âme a parfois perdu de sa légèreté. Ce texte m’a tourmentée, inquiétée, bousculée mais je m’y suis accrochée, attirée par une « nécessité ». Celle de faire surgir la lumière.

J’ai souhaité raconter une histoire de guerre et de paix, d'instinct et de survie. De solitude et de rencontres. De douleur, de peur, de douceur, de mémoire et d'espoir. D'identité.

En partant de l’expérience individuelle de Miran, en mêlant le poétique à l’indicible, j’ai essayé de m’ouvrir à une réflexion plus large sur l’humain. Pour que ce héros sans nom, sans genre, sans patrie, devienne le reflet de chacun de nous. Et que sa quête nous ramène à nos propres "migrances" intérieures. Nous guide peut-être…

Ce texte recèle beaucoup de choses qui me sont intimes. Aujourd’hui il n’est plus mien mais vôtre et mon âme se libère. Ça peut paraître théâtral, formulé de cette manière, mais c’est exactement ce que je ressens. À présent que je vous confie ce roman je retrouve la légèreté d’une plume d’eider ! J’espère qu’il vous apportera espoir et lumière.

Sourire cocon, prenez soin de vous

Cécile


Merci aux libraires qui soutiennent A(ni)mal et à la communauté Bookstagram qui porte ce roman,
Merci pour ces photos, ces chroniques 
qui me touchent infiniment.


« Quelle force, quel courage déployer quand les valeurs les plus fondamentales de l’existence sont souillées ? Quand on se sent à peine humain à force d’être humilié et que toute révolte est un risque. Que faire sinon se taire ? »

Entre instinct et survie,
mémoire et espoir,
dans les pas de Miran...
Je vous confie cette histoire.


« — j’aimerais me défaire de ma mémoire… murmure Zahid. Je voudrais laisser s’écouler derrière moi les souvenirs un a un, comme des gouttes d’eau s’échappent de l’outre percée et s’évaporent au soleil.
— Quels souvenirs ? demande Oummou Alaqadar.
— Ceux qui brisent innocence et écorchent l’enfance.»


Un bel article dans Télérama :

Un autre dans 20 Minutes


Une chronique sur France Info, merci Cécile Ribault-Caillol :)


Une autre sur France Inter

Quelques jolies sélections pour A(ni)mal :

Prix Babelio Jeune Adulte 2022 - Prix Tu l'as lu 15/17 de Brive 2022 - Prix T'aimes lire de Laval 2023 - Prix Ados Rennes 2023 - Prix Passerelle(s) 2023 - Prix Real 2023 - Prix Le Livre Élu académie de Besançon 2023 - Prix des lecteurs de la Sarthe 2023 - Prix 1001 Feuilles Ado 2023 - Prix Dé'lire 2023 - Prix du Livre Vivant 2023 - Prix Dé'lire du Cambresis 2023 - Prix Ado Ille et Vilaine - Prix Hafed Benotman 2023 des Nuits Noires d'Aubusson - Prix Livrefranche des collégiens 2023 - Prix du Livre Vivant 2023-2024 - Prix des Incorruptibles 2023-2024 - Prix Gayant 2024 - Prix Échappée Lecture de la Nièvre - Prix Bulles et Mots 2023-2024 - Prix Ados de Foix Varilhes 2023-2024 - Prix Paul Langevin 2024 - Prix Livraddict 2023 - Prix Tapage de Nantes 2023-24 - Prix Lire en Seine 2023-24 - Prix Ados en Colère Arras 2024 - Prix Escages 2024.

Et quelques hourras :

A(ni)mal est Lauréat : Prix des lecteurs de l'Orée de Bercé-Belinois 2023 - Prix Radio Télévision Suisses (RTS) 2023 - Prix des Embouquineurs 2023 - Prix Intergénérationnel de Vaulx-en-Velin 2023 - Prix Durance Ado 2022-2023.