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samedi 21 octobre 2023

PRIX DES LECTEURS

✨Prix 2023 des lecteurs de Saint-Nazaire 

pour Super Héroïne contre Super Bêtises ✨

Merci aux enfants, aux enseignants.es et aux bibliothécaires pour les rencontres dans « l’œuf » et les joyeux moments au bord de l’océan !




Un roman junior tout feu tout flash !

Lola et son petit frère Nélio en sont sûrs : leur voisine est une super-héroïne !

Ils comptent sur elle pour les rendre invisibles, 

ainsi ils feront tranquillement toutes les bêtises dont ils ont envie. 

Les chenapans sont de sacrés loustics 

mais leur voisine a plus d'un pouvoir dans son sac !



Un roman court et joyeux, avec du mystère, de l'aventure et de l'émotion.

Accessible à tous, lecture facilitée et adaptée aux dys. Cette folle épopée est super bien illustrée par Zelda Zonk !









Pour finir, petit secret :

En tout démon d’élite,

un ♥️ palpite !

Et n'oubliez pas :

On a tous un super-pouvoir caché  ici ou là !


lundi 14 juin 2021

PRIX LIVRE FRANCHE

 LA STREET

EN MODE BOLIDE

LAUREAT DU JURY DES ECOLIERS

DU PRIX LIVRE FRANCHE


Dimitri et moi en mode sourire banane !


Pour découvrir LA STREET (4 tomes), c'est ici : Clic !


J'ai rencontré les élèves des communes voisines 

de Villefranche-de-Rouergue

et c'était stylé !


On m'a offert un troupeau de Oumtiti !


Merci à Muriel, la fabuleuse libraire de la librairie
à Villefranche-de-Rouergue



Immense merci aux écoliers adorables, 
aux pétillantes bénévoles de Livre Franche,
et aux professeurs pour le merveilleux accueil !

L'Aveyron c'est trèèèèès trèèèès chouette !





Plein de sourires à tous !

lundi 17 mai 2021

PRIX ROMAN JEUNE LAVAL

Notre roman graphique
LA STREET
EN MODE BOLIDE
est lauréat du Prix Roman Jeune de Laval


Je suis allée rencontrer nos lecteurs sur place
et ce furent de réjouissantes retrouvailles !




Merci à eux, aux bibliothécaires adorables, aux profs qui ont la pêche, et à Simon Roguet de la librairie M'Lire (cette librairie est un bijou !)

Merci aux 400 enfants qui ont voté pour notre livre et défendu des valeurs qui nous sont chères, comme la tolérance, la lutte contre le racisme et la discrimination, l'amitié, l'esprit de solidarité et surtout et toujours L'HUMOUR !
Merci aussi aux parents qui m'ont écrit des mots très touchants et à Vanessa (maman d'Arthur qui a découvert le plaisir de lire grâce à la Street) qui nous a fabriqué un super "Street-tee-shirt " !
C'était un plaisir immense de pouvoir de nouveau échanger en "présentiel" avec les jeunes. J'aime rencontrer mes lecteurs. Ces partages me nourrissent et m'ensoleillent, ils me sont essentiels. Je reviens pleine d’énergie !


La Street, c’est un travail d’équipe : bravo à mon maestro complice @dimitrizegboro et à la team @magnardjeunesse.
Sur son Instagram, Dimitri Zegboro partage régulièrement, entre d'autres merveilles, ses dessins des tomes 1, 2, 3 et 4 de notre série !

Pour découvrir La Street, c'est ici : Clic !

samedi 5 décembre 2020

PRIX HANDILIVRES 2020

 La bonne nouvelle du jour :

LA STREET 1, lauréat du PRIX HANDILIVRES

Catégorie livre jeunesse enfant

C’est un chouette symbole pour 
Dimitri 'Como' Zegboro
 et moi, et un encouragement à poursuivre cette série avec 



La liste des lauréats ici

Le handicap fait partie de ma vie. Depuis des années, je regarde mon corps qui s'altère, la maladie progresse et me prive des gestes, des déliés, d'une certaine forme de féminité. 
Et pourtant une énergie folle m'habite. Je la dois, je crois, à toutes ces histoires qui farandolent en moi, je la dois à la puissance du Verbe qui permet l'envol, je la dois à mes lecteurs, à mes éditeurs, je la dois au pouvoir des livres que je lis.

N'oublions pas qu'un handicap est une particularité et non une identité... Celui qui, comme moi, perd peu à peu l'usage de ses mains, découvre ses jambes incapables de marcher. Celui-là qui vous semble diminué, ne le réduisez pas. Car quel que soit sa particularité, il reste ENTIER.

Découvrir La Street : Clic !

jeudi 19 décembre 2019

IMÈNE, MA PETITE CHAMPIONNE !


Hier, Imène a participé à La Grande Librairie ! 


En juin dernier, Imène fut "ma" lectrice à la finale Les petits champions de la lecture à la Comédie-Française avec sa super lecture de "Tarzan Poney Méchant" ! 
Grâce à elle, j'ai vécu un moment inoubliable sur cette scène mythique ! Quel beau cadeau elle m'a fait ! 


En juin, avec Imène à la Comédie Française !


Pour Imène, la lecture, c'est avant tout du "plaisir", 
mot magique !

Vous pouvez la regarder en replay ici (à partir de la 50e minute) : Clic !

Et puisque je n'avais pas pris le temps de vous parler des Petits Champions de la Lecture, ce concours national de lecture à voix haute, où les enfants finalistes lisent un extrait du livre de leur choix devant un jury sur l'illustre scène de la Comédie française, je le fais en image !

En juin, c'était la canicule ! J'avais encore des cheveux, 
ils étaient trempés et ils bouclaient (comme sous la pluie !)
C'est ce jour-là, je crois, que j'ai décidé de tout couper... #ViePassionnanteDauteur
Depuis que j'ai écrit la bio de Momo (#BiographieDeMolière),
à chaque fois que je passe devant la Comédie française,
Tadadoum, tadadoum ! J'ai le cœur tambour.
Ce jour-là, grâce à Imène, non seulement j'allais y entrer, mais je serai sur scène !
#UnDesPlusBeauxJoursDeMaVie

J'ai rencontré Imène, si vive et délicate !
Un trésor.


Et sa famille... les sourires...


Il y avait cette scène où nous allions nous asseoir,
nous, les heureux auteurs, 
où ils allaient nous lire,
eux, les enfants lecteurs.


Il y avait Molière...


Son illustre fauteuil...


Son âme, son oreille attentive, son rire qui demeure.
Ensuite, tout ne fut qu'émotion...
 juste : ressentir et VIVRE ces instants uniques !
Magiques !

Merci Imène !


mercredi 25 septembre 2019

PRIX JEUNESSE LIVRES DANS LA BOUCLE 2019

Chouette ! 
Avec Sophie Rigal-Goulard, on a reçu ex aequo 
le Prix Jeunesse Livres dans la Boucle 2019
Tchin-tchin ! 🥂 
1000 mercis à Paul Ivoire, notre parrain adoré (lauréat l’an dernier.)


Ce prix, je l'aime parce que :

Ce sont nos lecteurs, 
des enfants de CM2 et de 6ème,
 qui ont voté pour les livres lauréats.


C'était l'occasion de voir Paul-Jean, l'homme au chapeau, qui écrit aussi bien en jeunesse qu'en vieillesse, et qui a de l'amour plein le sourire et les yeux !




Et le plaisir de le partager avec mon amie Sophie, 
également lauréate du prix Livre mon Ami, en Nouvelle Calédonie,
l'année après mon voyage à la rencontre de ces enfants de lumière !
On a une île et des amis chers en commun !



😎🐙En mode, "Je fais ma star mais j'ai l'air d'un poulpe !"🐙😎
J'ai répondu aux questions du Journal Diversions
Il fut question de renne, de poney, de chat et d'ours !


 
Un grand sourire aux enfants pour ces bons moments passés avec eux... Clin d'oeil à Pénélope qui m'a interviewé pour la radio de son école et à son super maître ! 
1000 mercis aussi !

jeudi 19 septembre 2019

LIVRES DANS LA BOUCLE 2019

Ce week-end, je fais salon !
Rendez-vous à Besançon.

programme du salon : clic !

Mon p'tit programme super poulpé :


Et la joie de retrouver :
les lecteurs : Julie et sa famille ! 💖
les auteurs, les illustrateurs : 
Paul Ivoire, Taï-Marc Le Thanh, Sophie Rigal, 
Sandrine Beau, Antoine Guilloppé... 💙
Et de papoter avec Manon, éditrice tentaculée 💚

J'aurai avec moi mes livres Poulpe Fictions et peut-être, les petits derniers !


Au plaisir de vous rencontrer !

vendredi 7 juin 2019

PRIX LIVR'ÉVASION 2019

Chouette !

Un prix pour le chat !



Goliath, c'est ce chat gourmet, dingue de lasagnes, de pâtés à la viande 
et de terrines de poisson, 
qui va vivre un drame quand sa coloc' va tomber amoureuse de Bruno :

un végétarien...
Si vous voulez en savoir plus sur cette palpitante aventure et découvrir les super dessins 
de Louis Thomas, c'est ici : Clic !



Pour ce prix, une sélection de 5 romans jeunesse (réalisée par les bibliothécaires du pays de Fillière) a été proposée à la lecture de février à juin 2019, dans les bibliothèques du pays de Fillière : Aviernoz, Charvonnex, Evires, Groisy, Les Ollières, Nâves, St Martin, Thorens-Glières et au CDI du Collège du Parmelan. 
Les enfants ont voté, et.... merci ! C'est la topissitude absolue ! Et encore plus de punch pour écrire grâce à eux !



On a mangé... de la pizza, le genre de plat qui fait saliver Goliath !





mercredi 5 juin 2019

PRIMÉ DES ÉCOLIERS 2019


Chouette nouvelle !
Tarzan est lauréat du Primé des Écoliers de Reims !
Il se prend pour un prince
(pas commun pour un poney)
et moi pour une star !
(le comble pour une scribe à crinière)

Héhéhé, "ça le fait" ! ;^)
Ce "Primé", qu'est-ce ?

Clic !

Hélas, je n'ai pas pu aller à Reims... Pffff...
Mais...
Manon S., super ponette d'édition, 
la plus poulpée de tous les tentaculés de la maison
m'a remplacée !

C'est elle, crinière blonde au 1er plan à gauche - Avec les adorables organisatrices
Sinon, même si c'est un peu beaucoup, cette photo XXL, ça fait franchement plaisir !
#MonEgoSéclateAfond
Elle m'a envoyé plein de photos !

Lecture de "Mon meilleur ennemi", le Tarzan, version mini Poulpe qui vient de sortir !
Clic !

Avec projection des croquis de Louis Thomas ! Trop beau, "en grand" !
Et surtout...
Tellement d'enfants !



Je regrette beaucoup de n'avoir pu les rencontrer.

Pour les remercier et pour leur dire que ce prix, je le reçois comme un encouragement à poursuivre dans l'écriture... et pas n'importe laquelle, l'écriture de livres pour la jeunesse ! 
J'aime mes lecteurs d'amour. Tous les auteurs et illustrateurs jeunesse vous le diront : il n'y a pas plus généreux que ce public ! Pas d'ego surdimensionné dans ce métier, même quand notre tête se prend pour une vedette sur les affiches ! Ahahah ! Mais des échanges sincères, intenses, souvent drôles et émouvants. On revient de ces rencontres reboostés à bloc, prêts à se remettre à l'ouvrage, merci les loulous, c'est grâce à vous !

Bonus !

Panier énorme et trop bon + Magnum de champ' en cadeau
#JeSuiSuperGourmande


Depuis la médiathèque de Reims...
On voit la cathédrale !
La chaaance !
#JeVeuxVivreDansCetteMédiathèque

La cathédrale de Reims représente beaucoup pour moi, notamment ma première rencontre avec les articles d'Albert Londres, alors que j'effectuais des recherches pour un cycle de conférences sur les premiers.es reporters.ères de guerre. #MonAutreVieDavant
Albert Londres a été témoin du bombardement de celle qui n'était alors qu'une basilique, et ce sont ces deux articles d'alors, fulgurants de beauté et de sensibilité, qui furent la genèse de sa carrière et de son métier de raconteur...
Et Albert Londres, c'est ma genèse à moi...
Voilà, voilà...


La médiathèque est quasiment à la place de ce poilu... pfiouuuuu...

L’agonie de la basilique de Reims

Albert Londres (Le Matin – 29 septembre 1914)


Elle est debout, mais pantelante.
Nous suivons la même route que le jour où nous la vîmes entière. Nous comptions la distance, guettant le talus d'où elle se montre au voyageur, nous avancions, la tête tendue comme à la portière d'un wagon lorsqu'en marche on cherche à reconnaître un visage. Avait-elle conservé le sien ?

Nous touchons le talus. On ne la distingue pas. C'est pourtant là que nous étions l'autre fois. Rien. C'est que le temps moins clair ne permet pas au regard de porter aussi loin. Nous la cherchons en avançant.
La voilà derrière une voilette de brume. Serait-elle donc encore ?
                                                               
Les premières maisons de Reims nous la cachent. Nous arrivons au parvis.
Ce n'est plus elle, ce n'est que son apparence.
C'est un soldat que l'on aurait jugé de loin sur sa silhouette toujours haute, mais qui, une fois approché, ouvrant sa capote, vous montrerait sa poitrine déchirée.
Les pierres se détachent d'elle. Une maladie la désagrège. Une horrible main l'a écorchée vive.

Les photographies ne vous diront pas son état. Les photographies ne donnent pas le teint du mort. Vous ne pourrez réellement pleurer que devant elle, quand vous y viendrez en pèlerinage.
Elle est ouverte. Il n'y a plus de portes. Nous sommes déjà au milieu de la grande nef quand nous nous apercevons avoir le chapeau sur la tête. L'instinct qui fait qu'on se découvre au seuil de toute église n'a pas parlé. Nous ne rentrions plus dans une église.
Il y a bien encore les voûtes, les piliers, la carcasse mais les voûtes n'ont plus de toiture et laissent passer le jour par de nombreux petits trous ; les piliers, à cause de la paille salie et brûlée dans laquelle ils finissent, semblent plutôt les poutres d'un relais ; la carcasse, où coula le réseau de plomb des vitraux n'est plus qu'une muraille souillée où l'on ne s'appuie pas.

Deux lustres de bronze se sont écrasés sur les dalles. Nous entendons encore le bruit qu'ils ont dû faire. Des manches d'uniformes allemands, des linges ayant étanché du sang, de gros souliers empâtés de boue, c'est tout le sol. Comment l'homme le plus catholique pourrait-il se croire dans un sanctuaire !...

Nous prenons l'escalier d'une tour. Les deux premières marches ont sauté. Tout en le montant, notre esprit revoit les blessures extérieures. Nous devons être au niveau de ce fronton où Jésus mourait avec un regard si magnanime. Le fronton se détache, maintenant, telle une pâte feuilletée, et Jésus n'a plus qu'une partie sur sa joue gauche. Plus haut est cette balustrade que, dans leur imagination, les artisans du moyen âge ont dû destiner aux anges les plus roses ; la balustrade s'en va par colonne, les anges n'oseront plus s'y accouder.

Puis c'est chaque niche, que l'on n'a plus, maintenant qu'à poser horizontalement, à la façon d'un tombeau, puisque les saints qu'elles abritaient sont pour toujours défaits ; c'est chaque clocheton, dont les lignes arrachées se désespèrent de ne plus former un sommet ; c'est chaque motif qui a perdu son âme de sculpteur. Et nous montons sans pouvoir chasser de nous cette impression que nous tournons dans quelque chose qui se fond autour.

Nous arrivons à la lumière. Sommes-nous chez un plombier ?
Du plomb, du plomb en lingots biscornus. La toiture disparue laisse les voûtes à nu. La cathédrale est un corps ouvert par le chirurgien et dont on surprendrait les secrets.
Nous ne sommes plus sur un monument. Nous marchons dans une ville retournée par le volcan. Sénèque, à Pompéi, n'eut pas plus de difficultés à placer le pied. Les chimères, les arcs-boutants, les gargouilles, les colonnades, tout est l'un sur l'autre, mêlé, haché, désespérant.

Artistes défunts qui aviez infusé votre foi à ces pierres, vous voilà disparus.
Le canon, qui tonnait comme de coutume, ne nous émotionnait plus. L'édifice nous parlait plus fort. Le canon se taira. Son bruit, un jour ne sera même plus un écho dans l'oreille,tandis qu'au long des temps, en pleine paix et en pleine reconnaissance, la cathédrale criera toujours le crime du haut de ses tours décharnées.

Nous redescendons. Nous sommes près du chœur. De là, nous regardons la rosace - l'ancienne rosace. Il ne lui reste plus qu'un tiers de ses feux profonds et chauds. Elle créait dans la grande nef une atmosphère de prière et de contrition. Et le secret des verriers est perdu !

En regardant ainsi, nous vîmes tomber des gouttes d'eau de la voûte trouée. Il ne pleuvait pas. Nous nous frottons les yeux. Il tombait des gouttes d'eau. C'était probablement d'une pluie récente ; mais pour nous, ainsi que pour tous ceux qui se seraient trouvés à notre côté, ce n'était pas la pluie : c'était la cathédrale pleurant sur elle-même.

Il nous fallut bien sortir.
Les maisons qui l'entourent sont en ruines. Elles avaient profité de sa gloire. Elles n'ont pas voulu lui survivre. On dirait qu'elles ont demandé leur destruction pour mieux prouver qu'elles compatissent. En proches parents, elles portent le deuil.
Le canon continue de jeter sa foudre dans la ville. Les coups se déchirent plus violemment qu'au début. Que cela peut-il faire maintenant ? La cathédrale de Reims n'est plus qu'une plaie.